Rédiger au fil du clavier selon ses idées du moment n’est pas forcément une bonne solution. L’optimisation du contenu d’un site devra passer par de la méthode afin de s’assurer d’opter pour le bon choix des mots ( corpus sémantique) qui renforcera la pertinence de vos pages.
Avez-vous remarqué que certaines pages web se positionnent quasiment sans liens entrants ? Pourquoi ? Parce que le corpus de mots qu’elles utilisent et leur structure les fait apparaître comme pertinentes pour Google. Elles n’ont pas besoin de linking pour se positionner.
Plus simple à dire qu’à faire, nous le pratiquons pour nos clients mais voici des pistes qui vous aiderons à comprendre cette approche.
Technique de rédaction pour le SEO
Après celle que nous vous avions proposée sur la stratégie de contenu, la méthodologie exposée ci-dessous reste simple et basique. Elle a pour objectif d’aider le rédacteur à bâtir un texte qui lui assurera de générer du trafic en référencement naturel.
Plutôt que les sempiternelles explications théoriques, nous avons retenu l’approche de l’étude de cas pour vous permettre d’avancer pas à pas avec un exemple concret dont vous pourrez suivre le positionnement sur Google. N’oubliez pas toutefois que le visiteur doit rester le centre de vos préoccupations.
Pour ce cas, nous travaillerons sur un article destiné à être publié sur un blog traitant du bijou.
1 / Trouver le sujet
Un sujet efficace doit répondre à des questions de vos cibles.
Plus vous vous concentrez sur les problématiques des personnes que vous souhaitez toucher, plus vous avez de chance de travailler sur des requêtes qui seront utilisées par les internautes qui vous intéressent.
Il est possible de se renseigner sur les besoins de ces cibles en écumant les forums ou les blogs.
Exemple : je tape « forum bijoux » dans Google, je trouve sur le forum Auféminin sur un sujet « revendre ses bijoux… où ?
Voici une question intéressante que peut se poser un public conséquent. C’est donc un bon sujet car il permet de répondre à une véritable attente du public visé.
2 / Évaluer le sujet
Un petit tour sur Google Adwords. Est-ce que ce sujet génère du trafic ?
Entre les idées de groupes d’annonces et les idées de mots-clés, je me dis que je pourrais sans doute obtenir une centaine de visites par mois si j’optimise bien mon contenu avec des termes variés et si j’arrive à bien me placer sur la requête et celles avoisinantes (longue traine).
En revanche, les sites qui se positionnent sur la requête sont parfois costauds, la concurrence sera donc assez difficile. On y trouve des spécialistes du rachat d’or qui ne chôment pas en SEO, des forums ultras trustés, donc « du lourd », mais qui ne tente rien n’a rien, alors allons-y !
3 / Récupérer des mots-clés et construire le corpus sémantique.
L’outil de planification de mots-clés Adwords
Je reste sur adwords, et je récupère les propositions d’expressions-clés relatives à mon sujet. C’est une base de départ qui me permet d’élargir mon vocabulaire tout en restant concentré sur le sujet de mon article.
>> Voir ma première liste avec Adwords.
Un outil de suggestions Google.
Je continue avec http://keywordtool.io/ pour continuer à remplir ma liste. Cet outil me permet en un clin d’œil de récupérer un gros volume de suggestions de Google.
J’utiliserai aussi potentiellement l’astuce décrite chez Sébastien billard avec un underscore comme joker.
>> Voir ma liste complétée avec les suggestions Google
Les concurrents, mes meilleurs amis pour compléter mon corpus.
Je vais ensuite sur Google et je regarde si en tapant cette expression, je ne pourrais pas trouver des contenus qui contiennent des termes que j’aurais oubliés.
Le principe est de tenter de repérer les mots ou expressions qui apparaissent de manière commune sur plusieurs pages concurrentes placées dans les premières pages de la SERP sur la requête ou des recherches avoisinantes. C’est sans doute la partie la plus complexe mais on s’assure ainsi d’obtenir des expressions que Google considère comme appropriées à l’univers sémantique que l’on vise.
>> Voir ma liste complétée avec les expressions communes de mes concurrents.
Point sur ces 3 premières étapes
Je m’arrête là pour cet exemple, mais rien qu’avec des outils gratuits et un peu de temps, j’ai récupéré une sacrée liste de mots dont l’intérêt sémantique est fort, je conserve cela dans mon escarcelle pour optimiser mon rédactionnel avec un corpus de mots-clés qui devrait convenir à Google. Même si je ne vais pas plus loin, j’en ai déjà bien plus que si j’avais écrit mon article d’instinct.
Attention : Il est évident que ce mode manuel a ses limites. Seule une analyse poussée et algorithmique des n premières pages de Google sur une expression-clé permettrait d’obtenir les n-grammes (mots ou groupe de mots) qui soient réellement les plus utilisés chez les premiers dans la SERP.
Un algorithme permettrait aussi de supprimer les mots « parasites » qui sont présents dans les pages, mais n’ont pas d’intérêt sémantique car leur sens n’est pas unique. A titre d’exemple, le mot « balise » se trouvera aussi bien sur des pages qui parlent de code html que des pages qui parlent de la protection sur un chantier. C’est un mot que ne sera pas forcément utile dans un corpus. (plus d’information sur la logique des corpus de mots).
Je ne veux pas vous perdre avec trop d’explications techniques, mais en lisant cet autre excellent article de vulgarisation vous comprendrez pourquoi les mots que vous utilisez sont très importants pour votre positionnement sur Google.
Il aurait aussi été très efficace de réitérer le processus en recommençant mes recherches sur l’outil Adwords à partir d’expressions bâties à partir de ma dernière liste.
4 / Ordonner mes expressions-clés
Je vais tenter maintenant de ranger mes expressions-clés par sous sujets pour me donner une idée de plan de mon article.
Je me fais donc une lecture exhaustive de tous les mots-clés que j’ai trouvés et J’imagine donc le titre principal et les sous-titres qui identifieront chaque paragraphe, puis j’y range les expressions qui pourront être contenues dans chacun de ceux-ci.
Dans certains cas, la redondance est trop forte, je devrais peut-être supprimer certaines expressions toutes faites.
Mes titres et sous titres sont dès l’origine pensés en terme de balises Hn (h1, h2, h3, etc.)
>> Voici donc le plan de mon article.
5/ Rédiger
Lorsque je cherchais les mots-clés à intégrer à mon article, je me suis un peu documenté sur les différents sujets qui allaient (à priori) être concernés par celui-ci.
J’ai donc d’un côté de la matière (mes expressions à incorporer au rédactionnel), et mon plan qui va me guider. Pour la partie technique du référencement « onpage », j’ai terminé. Je peux donc me lancer dans la rédaction. La seule chose à laquelle je dois impérativement penser est de bien inclure dans les paragraphes les mots-clés que j’ai identifiés pour chacun d’entre eux.
A ce stade, je n’ai plus qu’une idée en tête : « Comment faire un article qui apporte réellement une information utile aux lecteurs ». C’est pourquoi je n’hésite pas à introduire quelques liens externes qui pourront lui être utiles. Ces liens pointent vers des cibles assez proches de mon contenu en terme de sémantique dans les différents paragraphes.
6 / Publier et faire quelques liens internes.
Je publie mon article ( le voici : http://www.unvraibijou.com/blog/chez-qui-revendre-des-bijoux/ ) et je m’empresse de lui faire quelques liens internes quand c’est possible. Par exemple sur cet autre article ( http://www.unvraibijou.com/blog/reconnaitre-bijou-argent-veritable/ ) qui s’y prête parfaitement. Mon ancre de lien est alors un peu optimisée : « revendre des bijoux ». Je fais de même sur 2 autres articles que j’avais déjà publiés sur le même blog.
7 / Les liens externes
Dans la théorie, il serait judicieux d’aller chercher des liens en provenance de sites externes sur des pages traitant du sujet. Pour cet exemple, je vais simplement profiter des annuaires qui reprennent mon flux RSS et font un lien vers mes dernières publications.
Je ne veux pas trop impacter cet exemple en le parasitant avec du linking mais avant tout générer du trafic par un positionnement lié à son contenu.
8 / Les résultats
A partir de maintenant, je vous propose de laisser vivre de manière complètement naturelle le contenu qui a été publié.
Par expérience, mon conseil est d’apprendre à être très patient avant d’aller tenter des expériences avec des liens externes ou des modifications du contenu.
Mon article a été publié le 31 octobre. Voyons où il en est 2 mois après sa mise en ligne.
Évolution de trafic en provenance de Google
Point au 29 décembre 2014 :
A ce jour, l’article a généré 97 visites supplémentaires sur le blog. 97 étant le nombre de visites pour lesquelles l’article était la page d’entrée sur le site. Elles n’auraient donc pas eu lieu si cet article n’avait pas été publié.
C’est un peu mollasson sur 2 mois puisque j’espérais faire au minimum le double ! (100 visites mensuelles)
En revanche, le point positif est que globalement mes positions s’améliorent doucement sans rien faire, surtout depuis le 7 décembre où je suis passé en page 1 pour un certain nombre d’entre elles.
Point au 19 février 2015 :
Alors, voici 1,5 mois de passé, où en sommes nous avec notre trafic et nos positions ?
Du côté des positions acquises, j’en suis quelques-unes sur Myposeo et pour faire simple voici le tableau ci-dessous.
On voit que l’article commence à se classer plutôt bien sur les expressions-clés de sa thématique. Malheureusement, du fait du « not provided », je n’ai pas accès à tout ce que peuvent taper les internautes, mais ces expressions donnent une bonne tendance.
On peut donc se dire que la technique consistant à partir d’un corpus riche de mots-clés est une technique qui fonctionne indéniablement pour convaincre Google.
Le trafic
Je reste sur ma logique de mesurer le nombre de fois ou cette page a été visitée en tant que page d’entrée sur le site. En gros, sans cet article, je n’aurais pas eu ce trafic additionnel sur le blog concerné. Ci dessous la courbe sur un mois.
Mon objectif initial était de 100 visites mensuelles. Sur les 30 derniers jours, j’en suis à 374 ! On peut donc dire que j’étais petit joueur avec mon objectif riquiqui. Cette technique est donc efficace, les courbes sont encourageantes, on va donc attendre et voir, je vous donne rendez-vous dans quelques mois.
Point au 17 avril 2015
Nous voici donc 2 mois après le précédent relevé et 4 mois depuis le début de l’expérience.
Le résultat obtenu est plus que satisfaisant.
Tout d’abord un petit point sur l’évolution des positions de quelques mots-clés suivis avec le tableau ci-dessous.
Mais surtout l’analyse du trafic généré par la page en tant que page d’entrée sur le site (visiteurs ayant accédé au site par cette page) :
Sur les 30 derniers jours, la page concernée à généré 695 visites d’entrée sur le site. Soit des visites supplémentaires qui n’auraient pas eu lieu sans elle.
Le résultat va donc bien au delà de la centaine d’entrées supplémentaires mensuelles de l’objectif initial.
Point au 1er décembre 2015 (1 an après)
On peut dire que le trafic d’entrées directes de cette page a explosé avec 1458 visites d’entrée sur le mois de novembre 2015 ! Le trafic de la page n’a cessé de progresser au fil des mois. Aucun travail de netlinking n’a été mis en oeuvre, seul le contenu lui aura permis d’obtenir ces résultats.
Edit (précisions) : La page concernée n’a pas fait l’objet d’un travail de netlinking, en revanche, le blog possédait déjà des liens entrants (vers sa homepage, etc.). Cette méthodologie a donc été mise en place sur un site existant. Sur un site tout neuf, l’effet aurait sans doute été moindre.
Recapitulatif des positions au 1er décembre 2015
Point juin 2016
Notre page a quand même apporté 28500 visites supplémentaires en 2016 (année complète)
Point octobre 2017
Un petit point plus de 2 ans plus tard pour voir si ce n’était pas un coup de chance 🙂
En conclusion :
Concevoir un contenu en travaillant avec méthode sur son environnement sémantique se révèle d’une efficacité redoutable pour générer du trafic additionnel sur un site.
Vous aimerez sans doute aussi : Mise en place d’une stratégie de contenu.
Pour nos clients, nous allons un peu plus loin que ce concept démontré sur seule page.
Bonne année Sylvain,
Merci pour le lien vers le billet 🙂
Pour l’astuce de Sébastien, il n’y a pas que l’underscore qui fonctionne…
Ça marche aussi avec * # @ etc.
Par contre, c’est un à la fois et c’est à la saisie que cela fonctionne (un copier-coller de la requête donne un résultat différent).
Pour le fond de l’article, le contenu « corpusé » est particulièrement bon en recherche peronnalisée et, normalement, le trafic est plus qualifié (une dimension qui vaut de l’or aujourd’hui).
C’est marrant comme je note systématiquement l’absence de toute référence à mon système du cocon sémantique dans tes articles qui traitent du sujet.
@ Laurent
J’aimerais bien au contraire. As tu un article ou tu présente les choses de manière assez concrète ?
En même temps, dans cet exemple, je suis loin du principe d’un regroupement de pages, je ne parle que de l’optimisation de l’une d’entre elles au sein d’un site.
Sylvain t’as pioché ces connaissanse suite à la masterclass des Peyronnet Bros?
Non, chez les Peyronnet brothers, j’ai plutôt creusé le linking. ça j’en parlais déjà en 2008 sur le blog (pour la recherche de mots-clés), mais je remets au goût du jour. Le reste, c’est juste de l’intégration de ces mots-clés dans le contenu.
Ce que je veux montrer ici, c’est que même si les liens sont très importants, la base reste un contenu bien conçu.
très bon article. J’ai appris encore une astuce intéressante ! Merci.
Par contre comment tu expliques le « trou » dans le graphique des positions du mot clé « comment revendre bijoux » entre le 1er et le 7 decembre? Puis une remontée soudaine et en très nette progression???
@ Alain
Un recalcul de positions comme Google le fait parfois. Merci pour cette question d’ailleurs, car il est très important de comprendre qu’il ne faut pas réagir de suite en faisant des modifications ou du linking. Mieux vaut être un peu patient. D’ailleurs la courbe qui repart montre que ce recalcul a finalement été très bénéfique.
Suis je le seul à penser que les turbulences du début du mois de décembre ont influencé positivement le positionnement de l’article?
Voir http://algoroo.com
Sans vouloir remettre la qualité SEOistique de la rédaction en cause bien entendu 😉
@ RocketSEO
Ces « turbulences » y ont indéniablement participé, et dans le « bon » sens.
Mais au delà de ça, je constate souvent que ce type de page gagne doucement en positions.
Merci infiniment pour ces précieux conseils
Ben voilà, déjà le premier killing SEO post de 2015 !
Comment ranker en 7 leçons avec le corpusing en guest star de l’année…
Et pour l’avenir ? En 2016 ? Ben le siloing, comme dab, en SEO star tout court 😉
Merci Sylvain pour cet article..
C’ette stratégie que tu exposes je l’ apprécie particulièrement, celle de la « tortue » je pourrais la dénommer..on lance une page puis on observe sa progression, elle restera souvent en 2eme page sans BL , 1 fois stabilisée, un petit coup de netlinking lui fait passer le cap de la 1ère position….mais bon, tout le monde n’a pas le temps….te dira le lièvre …
Approche très pédagogique, comme toujours !
Je parle de votre blog à tous mes étudiants et ils l’apprécient beaucoup.
Merci pour votre travail de vulgarisation du SEO, toujours égal dans la qualité sur le long cours.
Très bonne année 2015 à vous,
Eve Demange
Article très bien détaillé et documenté.
Voici une méthode bien structurée pour rédiger un article, autant pour les moteurs de recherche que pour les visiteurs.
Très utile, merci beaucoup !
Brillamant expliqué Sylvain, bien que le billet ne parle ni de linking ni de siloing il y a tout de même une grosse référence à la rédaction des pages du cocon sémantique (via la recherche et la détection des cooccurences). Ceci dit cocon sémantique ou pas, toutes page web devrait être rédigée avec cette méthode.
Je ne suis pas aussi intransigeant que toi avec les polysémies (eg: balises), justement le bon usage des co-occurrences permet de lever les ambiguïtés, tu peux rater des opportunités.
Sinon pour info… ton scrapping des suggests ok, mais sur tout le tableau que tu as obtenu, combien d’expressions as tu retenu pour ton article ?
Salut,
J’utilise aussi cette technique sur un nouveau projet suite à 20 heures de formation avec Laurent. Par contre c’est assez fastidieux. Pour un article, tu vas mettre certainement plus de 1 heure ou 2 à faire ses « recherches gratuites ».
N’existe-t-il pas un outil sur le marché qui sera capable de nous sortir le corpus des n premiers résultats d’une recherche spécifique ? Car si l’on souhaite plus de 100 pages sur un site, ça risque de devenir assez fastidieux.
Au plaisir.
@ Lightonseo
J’ai l’impression que nombreux sont ceux qui mélangent un peu tout.
Je ne fais aucune référence à une notion de cocon sémantique, car dans le cadre de cet article, je ne traite absolument pas de ce sujet. Ce n’est pas parce qu’on utilise le mot « sémantique » que l’on se rapporte systématiquement à la notion de regroupement de pages.
Ce que j’expose ici, c’est la manière de créer un corpus sémantique efficace pour une page.
D’ailleurs, si tu regardes les premiers articles du blog AxeNet, en 2008 je traitais déjà ce sujet , ce n’est pas nouveau. Simplement, aujourd’hui, on y revient, car le linking facile et pas cher est devenu dangereux, c’est un simple retour aux bases du SEO.
Même si je ne connais pas la méthode de Laurent, car je n’ai pas assisté à sa formation, j’imagine bien que son concept consiste à créer un univers de pages maillées entre elles pour renforcer la pertinence de ce groupe sur un thème et au moins en partie redistribuer le jus vers la landing page qui nous intéresse.
Comme tu l’indiques très bien, je ne parle absolument pas ici de siloing ou de regroupement de pages dans un même univers. Le principe est un peu plus complexe que la simple optimisation d’une seule page.
J’admets que je propose ce type de prestations à nos clients ( j’utilise plus volontiers les termes de « regroupement sémantique de pages », ou de « grappes sémantique ») et j’avoue que pour le moment, je réserve nos connaissances à nos clients, je n’ai jamais rien publié sur le sujet.
Pour les polysémies, dans la mesure du possible j’essaie d’éviter, mais nous sommes d’accord, si le reste du contenu est parfaitement concentré sur un thème clairement identifié, ça passe.
Sinon, les expressions que j’ai retenues sont indiquées dans le PDF du plan de mon article.
@ Jean-Philippe
Tu n’as pas tort sur le temps passé. Mais cette recherche sert aussi a accumuler les connaissances pour pouvoir rédiger sur un sujet. Si je devais écrire un article sur les vendanges ou un comparatif de tracteurs, je serais bien incapable de le faire sans faire cet exercice. Ce recueil d’expressions-clés sert aussi à trouver (+ lire et comprendre) les sources qui seront utiles à la rédaction.
Pour des extractions de corpus, je te conseille te te tourner du côté des frères Peyronnet.
T_T Ah pas mon ami Google Trends, il est sympa, même s’il est moins complet que le Keywords suggest d’Adwords. Vous ne l’utilisez plus ? Il est pourtant cool pour comparer les mots clés, voir leur évolutions dans le temps et avoir une ptite prévision des recherches.
Salut Sylvain et merci pour ta réponse.
Le cocon sémantique, à moins que je n’ai rien compris au concept, ce n’est pas uniquement une histoire de relation entre les pages par leur maillage, mais aussi une logique dans la rédaction de chaque page devant respecter un vocabulaire particulier (issu du corpus). Sur ce point il y a un important point commun avec le cocon sémantique. Sinon j’avais parfaitement compris que ton article faisait volontairement abstraction de la notion de maillage et de relations entre les pages. Encore merci pour ce billet !
@ Boris
Tu as raison, on peut aussi utiliser Google trends pour voir si les expressions-clés choisies sont dans les tandances ou pas.
@ Light on seo
En fait, dans cet article, j’explique le concept de l’optimisation d’un corpus pour une seule page et rien d’autre.
Dans ce que je connais du principe du cocon de Laurent, c’est bien plus complexe car cette recherche doit être faite pour un assez grand nombre de page en faisant particulièrement attention à ne pas s’emmêler les pinceaux entre elles. Le risque serait justement de ruiner le « cocon » en ayant un glissement sémantique trop prononcé d’une page à une autre.
Par ailleurs, dans le principe du cocon le maillage revêt justement une importance capitale, d’ailleurs, sans maillage, pas de cocon du tout ! Voila pourquoi je dis que j’en suis très très loin dans cet article. L’architecture du site et des contenus étant la base de ce concept, sur lequel se greffe le contenu.
A vrai dire, Laurent te répondrait mieux que moi sur le sujet, c’est son bébé. Mais tu peux aussi commencer par lire certaines de ses explications : http://www.laurentbourrelly.com/blog/1631.php
Un beau test pour démontrer l’expertise de l’agence. Bravo.
Bonjour,
merci pour cet article documenté et surtout CONCRET.
J’ai une question concernant la 3ème étape, à savoir la recherche des expressions présentes chez les concurrents. Comment procéder ? On fait une lecture manuelle?? Ca doit prendre un temps fou!! Et comment déterminer qu’une expression est réellement comprise par Google comme appartenant bien au champ sémantique du mot clé que l’on vise? C’est subjectif, on peut donc inclure des mots et expressions qui n’appartiennent pas au corpus sémantique pour le moteur.
Existe-t-il des outils permettant d’automatiser cette tâche extrêmement chronophages ?
Bonne journée.
@ R
Merci
@ Marine
On voit un bon exemple fait avec juste un cerveau en regardant le fichier de cette étape dans l’article.
Si on se concentre sur une seule expression-clé, ce n’est pas si long, il suffit de scanner les pages en terme de lecture.
Sinon, nous proposons aussi des solutions d’extraction et nettoyage automatisé, mais c’est plus cher 🙂
Purée Sylvain, dépêche-toi de mettre un copyright sur le bon sens, on sait jamais !
@ Stéphanie (SFG)
🙂 Tu sais, je me dis parfois que si les gestionnaires de sites lisaient simplement la moitié de notre blog, nous n’aurions plus de clients en SEO.
MERCI pour la pertinence des échanges comme des informations bien étayées, dans une progression très pédagogique… notamment pour la néophyte que je suis.
Merci pour cet article particulièrement clair et explicite, je progresse avec les notions de corpus sémantiques, je dois dire que cette publication m’aide bien, les liens sont top, pas toujours simples à aborder dans certains cas, mais vraiment intéressant.
Concernant le chapitre III, Les concurrents, mes meilleurs amis pour compléter mon corpus. Les pages présentes ont vraisemblablement des liens entrants qui expliquent en partie leur présence en première page, en plus des expressions clés. Cela a-t-il un impact sur la pertinence des expressions qu’ils utilisent?
@ Webludi
Dans l’idéal, on n’ira chercher que les pages qui n’ont pas de liens entrants directs (et il y en a souvent un paquet quoi que l’on en pense). De cette manière, on n’est pas « pollué » par ce paramètre.